miércoles, 28 de julio de 2010

Galanteries 3



Seguimos nuestro recorrido por los escritos de Héctor Amado. Hoy se trata de unos relatos mínimos y dos poemas.
En los relatos, Héctor, intentaba -al menos así me lo aseguró más de una vez, vaso de buen vino por medio, en algunos de los bistrot donde solíamos quedar para charlar de su obra-, intentaba, digo, siempre emitir un mensaje; mensaje que le aseguraba le había susurrado su Musa en sueños, o en esas extrañas ensoñaciones en las que se sumía frecuentemente durante aquella época. Me decía,
- Hoy he soñado con Ella, no la he podido ver -nunca la puede ver, nunca veo su rostro- pero sé que es ella porque la siento. Me ha susurrado...
Y me hablaba largo y tendido, con todo lujo de detalles de aquel onírico sueño. Lo curioso de todo esto es que: ¡no se lo estaba inventado! Aquella mirada perdida en algún lugar del espacio mientras me relataba lo sucedido, sus miradas fijas en mis ojos cuando de vez en vez salía de su ensimismamiento, era el de una persona que no finge: estaba viviendo lo que decía, creía en lo que decía.

Así pues, los relatos siempre hay que leerlos como portadores de mensajes.
En cambio los poemas, también, me decía, eran los propios latidos de su corazón que rebotando en su cerebro se vertían en significados que su mano consignaba en la hoja en blanco. Solía decirme:
-Desde que no está, mi corazón sangra... tinta negra.

De esta forma tenemos, relatos-mensajes y poemas-latidos.
A pesar de lo que pueda parecer. Todo este dolor, todo este sufrimiento, era jubiloso. Nunca creo recordar haberle visto triste. Siempre andaba como poseído por un estro fatal que le nimbaba de un gozo extraño... Solía reirse mucho, por cualquier detalle: el paso tambaleante de un pato, los graciosos brinquitos de los gorriones y estorninos, el movimiento balanceante de los altivos gallos al andar, una hoja seca que en otoño caía sobre la cabeza de un gato que daba un respingo como un resorte y salía maullando como alma que lleva el diablo,... cosas así. Nunca le vi reirse de la gente. Quería a la gente -cuando no les ignoraba, imbuido en sus pensamientos-. Sobre todo quería a las mujeres a las que no dejaba de mirar con esa mirada de sabio sátiro que tenía (era la cortesía personificada, eso sí; jamás una palabra inapropiada, un gesto, una mirada descarada; no, miraba como quien se asoma al mundo por primera vez y descubre un jardín lleno de bellas flores: las mujeres).

La banda sonora es extraordinaria -siempre lo es- pero, en este caso, tiene un feeling especial (al que no le guste este prodigio de la Naturaleza, y tan amado de los dioses que no pudieron prescindir de él en sus cielos llamándolo a su presencia cuando tenía poco más de treinta años, soy capaz de retirarle el saludo). Espero que disfruten como Héctor lo hacía cada vez que lo escuchaba.

Aquí les dejo con Jeff Buckley, Auguste Renoir, Tamara de Lempicka, Ito Shinsui y, como no, Héctor Amado. Salud!


*

Récits Mínimes

1
Bip-bip... bip-bip... La signal déchira le silence de la nuit. Le message avait arrivé avant le temps. Tous ceux yeux injectés de sang se tournèrent vers lui...

2
Pendant le dernière mois elle était nerveuse et irritable. Ce matin la discussion semblait plus forte que d'habitude.
Il était coupant de pain à ce moment; elle était, aux fortes paroles, lui chantant pouilles.
Elle lui reprochait son état et lui faisait coupable de tout. Il ne put plus supporter ses reproches... se jetta sur elle...
Elle sentit alors une douleur aiguë à son ventre et lança un cri épouvantable... lui, il la reçoit en ses bras...
Elle lui regardait dans les yeux sans pouvoir le voir, des battements sonnaient au loin... , la douleur le déchirait le ventre, elle sentit couler quelque chose de chaude sur ses cuisses, ses genoux se plièrent et tomba au sol. Elle resta couchée à ses pieds, inerte.
Lui, avec un sourire nerveux et les mains tremblants, à peine il réussit marquer le nombre d'urgence...
Deux heures plus tard des pleurs aigus arrivarent à ses oreilles...
Ça y est!

3
Maintenant ceux yeux enfantines pleins de curiosité regardaient vers le ciel sans y voir rien. Des minutes avant ceux mêmes yeux se levaient curieux vers le bruit sifflant qui s'approchait de plus en plus...
après, un court silence suivi d'un grand fracas...
la fillette sentit comment son corps flotait dans l'air tel que la fée clochette du conte... un second après le toit avait disparu...
le poudre et la fumée partout... le bleu du ciel se devinait là-haut...
la fillette ne sentait plus rien, le seul, un petit tambourinage qui s'éloignait...
les yeux bien ouverts...
la vie que se passe...
un tendre baiser d'obscurité se glissa sur ses lises joues...
le tambourin cessa...
les yeux ouverts comme des miroirs ovales seulement réfléchissaient l'intense bleu du ciel.

4
Jane danse sans souci. Ses bras se mouvent délicatement au rythme de la musique, de bas en haut, de haut en bas et aux cotés; au même temps sa tête fait subtiles et gracieux mouvements et ses hanches ondulent l'air; ses jolis pieds nus chaussés de fines sandales à cuir semblent flotter sur le sol. Tout est harmonie dans ses gestes.
La musique funky et soul sont ses favourites pour danser, aussi elles sont les plus appropriées pour sa délicatesse voluptueuse... et Elle le sait... Elle s'aime soi-même en dansant.
Elle est faite de musique, mais Elle ne le sait pas.
Elle est une partition musicale composée de chair et d'os, mais Elle ne le sait pas.
Le jour qu'Elle le découvre... la beauté de
sa musique sera plus puissante que le chant ensorcelant des syrènes.
Pendant ce temps Elle continuera dansant au rythme d'autres musiques.


*
Poèmes

Feminité

Un bouquet d'arums
Une femme orgueilleuse de soi
La volupté luxuriose de la forme créatrice
La volupté de la courbe
La luxure délicate de l'élegance
Les plis toujours suggestifs
Les tailles dressés vers la corolle
La corolle ouverte et offerte
La blancheur pure
La blancheur jaunie
La blancheur souillée pour le pollen doré
Ces pétales fermes
Ces pétales embrassés à soi mêmes
Ces pétales accolés aux droits espadices jaunes
Ces lèvres de velours blanc
Ce doux baiser à les yeux qui les regardent
Ce cadeau plein de mystère
Cette ampoule de verre sans mystère
Ce bouquet plein de suggestions

C'est la femme qui crie sa féminité
depuis la beauté évocatrice des formes.





*
Tribut

C'est un hommage,

aux feuilles mortes,
aux fleurs sèches,
aux regards perdus,
aux lèvres assoiffés,
aux soupirs évanouis,
aux larmes rétenues,
aux souffles étouffés,
aux cris noyés,
aux mots non dits,
aux pas non donnés,
aux caresses omises,
aux yeux absorbés,
aux baisers ahuris,
aux frissons ignorés,
aux rêves emprisonnés,
aux mains vides,
aux coeurs brissés,
aux attentes déçues,
aux désirs inaccomplis,
aux souvenirs oubliés,
aux gestes inaperçus,
aux excuses non demandés,
aux orgueils blessés,
aux amants abandonnés,
aux amoureux ebahis,
aux amours infinis,
aux passions enflammés,

C'est un hommage
à l'Espoir
d'un désespoir,
si profond
que le monde,
si certain
que ma péine
de ne pas pouvoir,
ravi, vous revoir.


*
Links de interés:

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